Rédaction bi-média : une nouvelle réalité du content marketing

Auparavant, les supports médias traditionnels (presse écrite, radio, télé) considéraient Internet comme la bête noire qui accaparera une grande partie des lecteurs et auditeurs. Actuellement, cet apriorisme est devenu désuet grâce à la dynamisation des échanges d’informations avec le web.

Web et médias traditionnels : le duo gagnant

Parfois, on se demande si une nouvelle devrait être diffusée sur le web ou gardée pour son média d’origine. Les réponses à cette interrogation dépendent des situations. En réalité, l’enjeu est beaucoup plus large dans la mesure où les médias actuels (Internet y compris) se doivent de se compléter afin d’établir la véracité d’une information donnée. Cela dans le contexte actuel de la disparition des inégalités entre les sites provenant des différents médias.

Étant donné l’absence de délais de bouclage sur Internet, la mise en place des heures de mise en ligne permet d’avoir une diffusion plus ordonnée. En effet, il est important de comprendre le phénomène du « buzz » diffusé sur les réseaux sociaux et le web. Sa capacité à s’étendre à la manière d’un virus compromet bien des médias et leur efficacité. D’ailleurs, un rédacteur en ligne pourrait être dépassé par la rapidité de la diffusion d’information sur Internet.

C’est le cas des médias qui ne diffusent de nouvelles que le lendemain matin du fait du bouclage horaire et du buzz viral sur le web. Plus l’information est reproduite, plus l’intérêt que portent les personnes sur celle-ci s’amplifie, car l’audience des médias s’élargit au fur et à mesure que le nombre de public touché augmente.

Afin d’éviter l’apriorisme sur Internet comme étant cette bête noire consumant lentement les autres médias traditionnels, il faut imaginer de nouveaux moyens de circulation de l’information en mettant en place des dispositifs de gestion de l’actualité partant des réseaux sociaux jusqu’à la rédaction de l’information.

Vers l’enrichissement de contenus

L’apparition et l’expansion des nouvelles technologies (smartphone, tablettes) permettant d’accéder aux informations dopent l’enrichissement des contenus informatifs au sein d’un même média. La rédaction sur l’actualité et les médias est améliorée au fur et à mesure des informations recueillies au fil de la journée. Apparaissent alors plusieurs variantes de ceux-ci sous des angles et des points de vue différents.

Par ailleurs, cette chaîne d’informations devrait être à disposition des internautes. Pour ce faire, il faudrait que la rédaction sur l’actualité et les médias puissent l’élaborer avec des journalistes polyvalents, propager ces formats sur tous les supports et relayer sur les réseaux sociaux l’originalité de son traitement éditorial.

Si nous prenons l’exemple du Crowdsourcing qui fait appel à la créativité et le savoir-faire d’intermédiaires pour une enquête papier en commençant par des témoignages puis des publications sur Internet pour faire ensuite un retour sur la presse, une telle chaîne d’information peut s’avérer être très intéressante.

Notons également le Reverse-publishing qui part du web pour terminer en papier. Ce principe de diffusion de l’information est encore peu commun dans les médias du monde. Or, le web représente une source de contenus non négligeables. De même avec les vidéos les possibilités d’évolution du circuit d’information s’accroissent.